En 1984, Week-end gastronomique en Bretagne avec les copains. Dernière étape dans le golfe du Morbihan dans un hôtel restaurant dont je n'ai plus l'adresse. Curieux des vins exposés en salle, je tombe sur un " RAUSAN-SEGLA " 19.. (je ne sais plus) qui est Margaux 2ème cru comme chacun sait ?!!?. J'offre la bouteille aux copains pour leur faire découvrir ce grand vin. En fin de dîner, j'en discute le prix avec le chef venu papoter avec nous (nous devions être les seuls clients de la soirée). Était-il très fatigué, était-il en manque ? Toujours est-il que la bouteille m'a coûté ... 1 cigarette. Histoire vraie. |
Je me rappelle mon 1er " VOLNAY " comme si c'était hier. Début des années 70, en dégustant une pièce de boeuf dans le restaurant des abattoirs d'Angers. Était-ce l'ambiance, les copains et ma copine ? Dès que j'ai eu les moyens, ce vin est entré dans ma cave. |
Je me rappelle le "MONTHELIE 72 ", plein de finesse et de fruit; mais aussi le " SANTENAY GRAVIERES 71", le tout dégusté chez mon père. |
Et le fameux " vin jaune " d'Arbois pour lequel j'avais tenté et gagné un pari avec mon père. Religieusement (vin cher et de grande réputation), il nous en sert un verre en attente de notre réaction. Mon frère et moi n'avions pas 25 ans et le palais un peu frustre. Le goût si particulier de ce vin rare nous fit faire la grimace. Nous n'eûmes plus jamais l'occasion d'en reboire, bien que mon père en conserve quelques " clavelins " au fond de sa cave. |
Le " vin jaune " se met en bouteilles après une cuvaison de 6 ans dans un tonneau dont le goût est "au jaune". Lorsqu'un vigneron renommé pour son vin jaune vient à décéder, tous ses confrères se précipitent pour acheter ses tonneaux. |
Pour les 70 ans de mon père, la famille et les amis sont présents. Je sers un kir pour l'apéritif. A l'origine, le chanoine du même nom le composait avec de la liqueur de cassis et du bourgogne aligoté. J'ai pensé bien faire en le composant avec un Chablis 1er cru " Fourchaume " ? Lorsque mon père s'en est aperçu, j'ai compris qu'il y a des moments où vaut mieux s'abstenir de ... penser. |
Vous qui avez la patience de me lire, avez-vous remarqué que dans tous les films où il y a une scène " repas ", c'est toujours un Bordeaux qui est consommé ? C'est énervant et tout à fait discriminatoire pour les autres régions viticoles françaises. C'était le coup d'gueule de la journée. |
Pour mes 50 ans, j'ai organisé une petite fête à laquelle étaient conviés la famille et les amis. Nous étions 80 environ. J'ai eu beaucoup de cadeaux : vins et accessoires et matériel informatique. Étonnant non ?! |
Début juin est l'époque d'une grande fête de famille puisque nous combinons divers anniversaires et fête des mères. Depuis quelques années, l'apéritif est simple à servir puisque tout le monde veut du " Bonnezeaux Godineau ". Cette coutume se généralisant, je suis obligé de me réapprovisionner tous les ans. Dur dur. |
A propos du Bourgogne, les communes, pour la plupart d'entre elles, ont accolé à leur nom d'origine le nom de leur cru le plus prestigieux. Ainsi Gevrey devient Gevrey-Chambertin. Morey devient Morey-St Denis. Chambolle, Chambolle-Musigny ... Mais rien pour Pommard, ni pour Volnay, ni pour Meursault... Ce n'est pourtant pas une histoire de grand cru car Pernand-Vergelesses mais aussi Auxey-Duresses ne sont pas des grands crus. Alors pourquoi ? |
Le très fameux et prestigieux "Chambertin" est historiquement le "Champ de Bertin". Le très fameux et prestigieux nom de "Quarts-de-Chaume" vient du fait que le seigneur du lieu, jadis, s'octroyait le quart des vins produits sur ce coteau ensoleillé. |
Un dîner au restaurant avec les collègues de mon épouse. Comme d'habitude, je m'intéresse à la carte des vins et l'on me fait confiance pour le choix. Ce soir là, j'ai découvert un nouveau vin ayant pour nom : Grosse Hermitage !?! Il fallait lire évidemment : "Crozes-Hermitage". L'orthographe n'est vraiment plus ce qu'elle était (en espérant ne pas l'avoir trahie moi-même tout au long de ces pages) ! |
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